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L'insertion professionnelle et le TSA


La situation professionnelle reste très difficile pour les personnes autistes sans déficience intellectuelle. D'où l'intérêt et l'importance d'aider ces personnes à s'engager dans un processus de recherche et de maintien en emploi. Cela malgré des difficultés liées à une absence de sensibilisation du monde professionnel à ce handicap, mais aussi à l'absence d'un plan national d'aides aux Aspies.


Renseignez-vous sur la politique handicap de l'entreprise

La littérature scientifique démontre que les personnes autistes ont un taux de chômage plus élevé que les autres personnes en situation de handicap. En France, nous ne savons pas quel est le taux exact de chômage/emploi, car nous n'avons aucune donnée officielle (ce qui en dit déjà long …). Nous bénéficions cependant de statistiques internationales : seulement 15 % des personnes autistes au Royaume-Uni occupent un emploi à temps plein, et 21% aux USA.


Ne rien dire à son employeur ni à ses collègues fut le choix que j'ai fait pendant longtemps. C'est aussi le choix de beaucoup d'Aspies, qui pourraient pourtant bénéficier d'aides si leurs troubles étaient connus et reconnus. Beaucoup veulent ainsi échapper à la stigmatisation voire à la discrimination, en poste ou à l'embauche, même avec une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). L'accès à l'emploi ordinaire leur est particulièrement inaccessible, compte tenu notamment, de la méconnaissance par les employeurs de leurs spécificités et de leurs potentialités. La RQTH a pourtant pour objectif de permettre l'accès à un ensemble de mesures mises en place pour favoriser l'insertion professionnelle ou le maintien dans l'emploi. L'employeur est aussi soumis à une obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH), à hauteur minimale de 6 % de son effectif total. Mais déclarer son handicap, ne vous mettra pas à l'abri des comportements parfois abusifs d'employeurs tentés de pousser le salarié autiste vers la sortie. Le handicap et l'état de santé, est le premier motif de discrimination en France. Aussi, le premier réflexe est de se renseigner sur la politique handicap de l'entreprise où vous candidatez. Cela vous permettra d'une part d'en savoir plus sur les actions menées par l'employeur en faveur du handicap, mais aussi d'identifier les bons interlocuteurs. N'hésitez-pas à utiliser le web pour vous renseigner vis-à-vis de ses engagements sur le handicap et notamment le site carrière de l'entreprise.


Outils :

- Autres articles sur le sujet de l'emploi des personnes en situation de handicap ou autistes.

- Emploi et autisme : un accompagnement spécifique et la mise en place d’aménagements.

- Comment parler de son TSA au travail : une fiche pratique par l'association Autisme Asperger


Utilisez vos forces et vos faiblesses

Si vous ne pouvez pas faire de votre centre d'intérêt votre métier, vous pouvez toujours le garder comme hobby et rien n'empêche d'élargir son champ de recherche pour découvrir les métiers qui se cachent derrière. Toutefois, plus le centre d'intérêt est ciblé et plus il correspondra à une spécialité exigeant de longues études. Tous les métiers sont possibles pour une personne autiste du moment qu'ils sont bien adaptés. Il existe cependant des métiers plus simples par leur caractère structurant et surtout par le cadre qu'ils procurent dans les interactions sociales. Des clichés doivent être déconstruits : les personnes autistes seraient plus à même de pratiquer l'informatique ou des métiers répétitifs. Cela me paraît plus tenir de la caricature et d'une mauvaise compréhension de l'autisme. Par ailleurs, si la personne autiste n'aime pas l'imprévu en général, la routine doit posséder un attrait intellectuel et un sentiment d'accomplissement. Elaborer un projet professionnel, c'est d'abord faire le point sur son bilan personnel et professionnel. Vous ne partez pas de rien, quel que soit votre âge. Il faut faire un état des lieux de vos atouts, contraintes, savoir-faire, expériences de toutes natures. L'exercice s'avère difficile pour un Aspie qui recherche toujours la perfection et exagère ses échecs. Aussi, je vous conseille de faire le moins possible de suppositions pour en rester aux faits et d'écouter ceux qui vous conseillent à bon escient. Appliquez ces conseils et prenez le temps de faire le point sur vous-même.

Les conditions d'exercice d'un emploi sont également à prendre en compte. En effet, un Aspie a souvent des difficultés à travailler avec un bruit de fond, manifeste une profonde aversion pour les lumières vives, est fortement incommodé par les bruits violents et imprévus ou par le port de certains textiles... Autant de gênes à prendre en compte pour l'analyse d'un poste de travail. La sensibilité sensorielle varie d'un Aspie à l'autre et il est important de trouver (ou de créer) un environnement adapté à ses besoins. Ce serait dommage de ne pas y accorder une grande attention, quitte à demander de faire un essai en milieu de travail pour en juger par l'intermédiaire d'un opérateur comme Pôle Emploi, ou auprès du chef d'entreprise.


Les Aspies recherchent l'absolu et veulent donc tout comprendre et maîtriser. Cela est totalement impossible dans la vie quotidienne, avec le risque de s'en rendre malade, moralement et/ou physiquement. Cette difficulté trouve une solution dans la notion d'équilibre imparfait. La vie est un équilibre, certes perfectible mais un équilibre et toutes situations finissent toujours par s'équilibrer. L'important étant que le cerveau conçoive l'idée d'un équilibre atteint. Ces risques seront assumés car mieux vaut perdre un peu que de subir une pression sans fin de l'esprit. De la même façon, conservez la trace de la décision prise et des pertes assumées. Passez régulièrement en revue ces arbitrages et selon leur importance, supprimez-les de vos archives. Cela aussi cela fait du bien à l'esprit.


C'est la motivation interne, le souci du travail bien fait qui, plus que le prestige ou la promesse d'une récompense, pousse un Aspie à agir. Il arrive que certains acceptent un poste mal rémunéré ou en dessous de leurs compétences simplement parce que le travail leur plaît. Toutefois certains Aspies sont d'excellents managers. Au moment d'une telle proposition, analysez donc bien vos motivations, vos envies et n'acceptez pas sur un coup de tête une promotion. Vos aptitudes intellectuelles vous le permettent, reste à savoir si vous le souhaitez vraiment. Ne craignez pas non plus de refuser, expliquez simplement votre sentiment à votre responsable qui comprendra.


Autre conseil et pas des moindres : sachez faire face à la jalousie de vos collègues. L'un des pires problèmes auxquels j'ai été confrontée a été les comportements jaloux de certains collègues. J'ai ainsi appris que la meilleure façon de contrer cette jalousie était d'impliquer davantage ce collègue dans mon projet. Un changement de direction peut également être source de conflit. Si un chef bienveillant cède la place à un autre nettement moins compréhensif, cela aura un impact certain sur votre carrière. Il suffit que certaines différences ne soient plus tolérées pour que l'environnement de travail devienne désagréable, poussant ainsi l'employé à partir de lui-même, s'il n'est pas licencié.

Si notre comportement sort un peu de l'ordinaire, les autres ne pensent pas spontanément à l'autisme en nous voyant. On peut nous percevoir comme des êtres maladroits, impolis, mais aussi timides, bizarres, indolents et arrogants. Attention donc à ce que vous dites ! Epris de justice, vous voudrez pointer du doigt les dysfonctionnements que vous constatez. Libre à vous de le faire (ou pas) mais avec tact pour ne pas vous compromettre et vous retrouver victime de votre caractère singulier. Pour autant, ne vous sentez pas responsable de votre condition autistique et évitez d'intérioriser la culpabilité que les autres pourraient faire peser sur vous du fait de votre handicap. Apprenez simplement à gérer l'attitude parfois agressive ou négative de votre entourage. On s'aperçoit vite que l'on est non seulement censés effectuer un travail, mais aussi créer des liens avec ses collègues afin de cohabiter au mieux. Ne portez pas de jugement dans l'espoir d'intégration sociale. Vous n'aimez pas les bavardages insignifiants, alors nul besoin de vous livrer à ce genre d'exercice.


Peu amateurs de sorties, beaucoup d'Aspies sont célibataires et se consacrent à leur métier ou leur passion. Ce n'est pas une raison pour que votre patron en abuse. Apprenez à dire « non » car vous n'avez pas à faire ce que les autres n'ont pas voulu faire ou terminer ! En cas d'abus, vous pourriez déprimer et ce n'est pas l'objectif. Si vous voulez en faire plus que les autres, c'est votre libre arbitre mais vous devez vous assurer que vous êtes pleinement d'accord avec ce surcroît de travail. Un dernier conseil, on se fait rarement de bons amis au travail, alors ne surinvestissez pas sur le plan affectif. Cependant, si un(e) charmant(e) collègue vous invite à prendre un verre, ne répondez pas que vous n'avez pas soif ! Car paradoxalement au travail, on trouve souvent son.sa futur.e compagnon.gne. Si vous n'êtes pas heureux ou manquez de confiance en vous, souriez et tout ira mieux. Evidemment, votre sourire doit être sincère, car dans le cas contraire, cela n'arrangera rien à votre humeur. Pour cela , pensez donc à garder dans un coin de votre mémoire quelques souvenirs à la fois agréables et amusants.


Outils :

- L'entretien d'embauche : conseils et astuces pour les personnes autistes.

- Les qualités des Aspies : quels sont nos atouts et comment les utilisons-nous ? Pourquoi jouent-ils parfois en notre défaveur ?

- Mon fonctionnement autistique : grilles pour retranscrire vos particularités autistiques, que vous pouvez faire évoluer au fil du temps.


Aménagez votre poste de travail

Une personne autiste, au vu de ses difficultés notamment sensorielles, doit pouvoir bénéficier d'aménagements physiques du poste de travail. Evitez l'open-space, source de bruit et de distractions continuelles au profit d'un petit bureau isolé. Il convient aussi de veiller à l'éclairage. En espace de travail ouvert, les Aspies se fatiguent vite et deviennent moins efficaces. Ils ont aussi souvent du mal à distinguer la voix de leur interlocuteur du bruit de fond. Des travaux peuvent sembler être une demande excessive, voire luxueuse, mais non ! Sachez qu'un organisme qui s'appelle I'AGEFIPH peut participer aux aménagements matériels du poste de travail par un financement direct auprès de l'entreprise. Il ne faut donc pas hésiter à en parler au chef d'entreprise, à l'assistante sociale ou à la direction des Ressources Humaines de votre entreprise.


C'est certain, il est formidable de pouvoir travailler à son rythme. Je vous recommande donc de demander un aménagement de votre temps de travail si vous en avez la possibilité (prendre seul des pauses, avoir des horaires individualisés ou télétravailler quelques heures). Dans ce cas, les collègues ne manqueront pas de vous observer et votre participation professionnelle sera jugée et évaluée. Soyez attentif à ces moments durant lesquels les autres vous observent. Entraînez-vous à projeter une image flatteuse, pleine d'assurance. Veillez toujours à dissimuler votre mécontentement.


L'idéal, serait de travailler quand on le souhaite, pouvoir faire les choses à sa façon et sans être observé. L'auto-entreprenariat semble être un bon compromis, mais la réussite ne concerne qu'une part infime des Aspies, la plupart d'entre eux étant ce que l'on pourrait appeler des touche-à-tout survivant tant bien que mal en effectuant divers petits boulots. Si vous n'êtes pas travailleur indépendant, il vous faudra accepter les instructions de votre patron ou de votre supérieur et vous adapter à une façon de faire différente de la vôtre. Vous pouvez réclamer plus d'autonomie, mais la façon dont vous exprimez votre requête aura une incidence certaine sur son acceptation ou son rejet. Sachez que, dans le monde de l'entreprise, se sont les personnes les plus populaires qui réussissent leur carrière et pas les plus compétentes ou assidues.


Outils :

- Excès de stimulations et problèmes sensoriels : ce que vous pouvez faire, ainsi que votre employeur, pour y remédier.

- Travail à distance : le télétravail, l'équilibre à trouver.

- Fiche pratique : procédure d'autorisation au télétravail et comment faire la demande.


Rebondissez après une mise au placard ou un licenciement

La roue a tourné et vous êtes « au placard ». Votre environnement est chamboulé, vos collègues se sont éloignés, vous avez changé de bureau et êtes maintenant chargé d'une sombre besogne sans intérêt. C'est très difficile, surtout si personne ne peut vous aider à vivre cette période. Mais analysez la situation. En êtes-vous responsable ? Non, quelle est l'entreprise qui ne se réorganise pas. Etes-vous licencié ? Non, alors vous percevez toujours un salaire et le chômage n'est pas encore pour vous. Votre travail vous a tourné le dos ? Mobilisez votre énergie sur un autre projet, une nouvelle passion. Vous avez gagné en maturité et en expérience, alors dites-vous qu'il est possible de faire autre chose. Vous vouliez reprendre des cours du soir, apprendre à jouer d'un instrument ou refaire du sport ? Renseignez-vous, il existe plein de possibilités. Mais surtout relevez la tête et affrontez ce coup du sort.


Analysez toutefois les conditions de votre mise à l'écart et n'hésitez pas à vous interroger sur un possible harcèlement moral. Les personnes autistes sont des cibles faciles, car elles mettent souvent un certain temps avant de comprendre qu'elles sont victimes de harcèlement. Si vous en avez le sentiment, parlez-en avec les représentants du personnel et engagez une action en justice avec leur appui, mais uniquement si cela vous semble fondé et démontrable. Néanmoins, il reste des insuffisances graves en termes de protection juridique pour les victimes de harcèlement au travail. Pour ma part, j'en ai référé à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Cela a favorisé l'accord de ma demande d'Allocation aux adultes handicapés (AAH). J'ai ainsi pu travailler à mi-temps sans perte de revenus équivalents à mon ancien temps plein.


Pas de chance, vous revoilà demandeur d'emploi. Le coup est rude mais au sortir d'un licenciement vous disposez d'atouts que vous n'aviez pas auparavant, notamment le bénéfice d'une allocation chômage. Vous ne devez surtout pas perdre de temps, ni attendre qu'un organisme trouve un emploi à votre place. Vous avez gagné en confiance, en expérience et vous devez rendre active cette période de recherche d'emploi. Pensez au fait que les possibilités de formations sont nombreuses et que votre allocation chômage peut se transformer en rémunération d'une formation. N'oubliez pas non plus les aides financières qui existent pour les bénéficiaires d'une RQTH. Aujourd'hui, vous êtes plus fort et vous disposez d'une meilleure connaissance du marché de l'emploi pour rebondir. Vous maîtrisez les techniques de recherche d'emploi, vous savez définir une stratégie et vous pouvez actualiser votre projet professionnel.

Avez-vous pensé à la création d'entreprise ? Oh, il n'est pas nécessaire de voir les choses en grand : une petite entreprise, bien à vous, dans laquelle vous mobilisez vos talents, vos compétences, vos passions. En tant que salarié ou demandeur d'emploi, vous avez des droits et en tant que personne handicapée, vous avez le moyen de réunir des aides financières bien utiles. Vous avez un très bel outil à votre disposition : cette capacité d'analyse que bien des neurotypiques envient aux Aspies. C'est donc le moment de construire votre projet, avec sérieux et détermination mais avec prudence. Si vous êtes toujours salarié, c'est le meilleur moment pour entreprendre une telle réflexion. Imaginez une activité en auto-entreprenariat à temps partiel pour continuer à bénéficier du salaire de votre activité principale, au moins au début. Car un Aspie est prompt à s'emballer pour une idée neuve ! Si vous en manquez, pensez à la reprise d'entreprise car il y en a beaucoup qui ne trouvent pas de repreneur lorsque le propriétaire part en retraite. Quel que soit le projet, n'oubliez pas de vous faire conseiller par des professionnels de la création d'entreprise, notamment pour choisir le bon statut.


Avez-vous pensé à vous faire accompagner par un job-coach ? En France, de plus en plus d'associations ou de professionnels proposent cette aide spécifique. Le jobcoaching (méthode anglo-saxonne à la base, d'où son nom) vise dans un premier temps à évaluer les compétences de la personne et les adaptations à mettre en place en fonction du poste visé. Dans un second temps, le coach va proposer des aides spécifiques avant la prise de poste, puis il pourra se déplacer pour ajuster au mieux les aménagements une fois en fonction. Cela implique la création de réseaux avec les DRH de grandes entreprises.

Outils :

- Les dispositifs d'emploi accompagné : dispositifs pour sécuriser votre parcours professionnel en milieu ordinaire

Exercer un emploi, votre grand défi à relever

Exercer un emploi, ce n'est pas seulement accomplir des tâches. La majorité des Aspies aimeraient pouvoir effectuer leur travail et rentrer chez eux une fois la mission accomplie, mais les choses ne sont pas si simples. J'aimerais pouvoir vous dire que j'ai la formule magique qui permettrait à tout le monde d'avoir un emploi et de s'épanouir dans son travail, seulement voilà, les gens étant ce qu'ils sont, il est très difficile d'avoir un quelconque pouvoir sur leur conduite, sauf si elle prend une forme extrême.


Divers sujets ont été évoqués et vous vous êtes aperçu que nombre d'entre eux sont de nature subtile voire insidieuse parfois, ce qui peut engendrer de graves conséquences notamment sur la santé mentale puis physique. Il est essentiel que les neurotypiques acceptent les différences et prennent conscience des injustices dont sont victimes les personnes autistes. Ostracisme, insultes et agressions sur le lieu de travail sont monnaie courante et la direction ferme souvent les yeux, aveuglée par les préjugés à l'égard de ceux qui sont différents.

Et cela est encore pire si l'on est une femme autiste. Si, dans la population générale, il est de notoriété publique que la situation des femmes quant à l’emploi est plus précaire et plus violente que celle des hommes, on se doute que ces différentiels se répercutent aussi dans la population Aspie. Les femmes Aspies cumulent donc les « handicaps », pourraient-on dire, handicaps au regard des normes dominantes qui régissent encore actuellement notre société.


Si votre vie a été, comme le mienne, marquée par un maître-mot : la résilience, votre expérience professionnelle a due vous permettre de prendre acte de vos traumatismes pour les dépasser et vous reconstruire petit à petit. Cette histoire a une valeur dont vous pouvez témoigner auprès de vos proches, vos amis, la société. En effet, tout au long de votre parcours, vous avez élaboré votre défense, vous avez trouvé l'équilibre face aux agressions, vous avez relevé des défis, vous vous êtes relancé à chaque fois, vous vous êtes évalué en permanence, vous avez compris la signification de vos difficultés et de vos efforts, et vous avez créé de la valeur malgré tout. Alors, vous aussi, témoignez.


Outils :


L'autisme est l'affaire de tous et vous avez un rôle à jouer !


Et vous ?
  • Créer du lien au travail : qu'est ce que cela vous inspire ?

  • Savez-vous comment diminuer vos problèmes sensoriels ? Et ainsi améliorer vos conditions de travail ?

  • De quelle façon ou dans quelles situations parvenez-vous à changer vos habitudes ou à lâchez-prise ?

  • Révéler ou non son autisme : quel est votre point de vue sur la question ? Avez-vous eu des expériences positives ou négatives après l'avoir fait ?

  • Que pensez-vous de l'emploi accompagné ? En avez-vous bénéficié ?


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